Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923)
L’exposition du centenaire

Du 13 octobre 2023
au 11 février 2024

Musée de Montmartre

12, rue Cortot
75018 Paris

Théophile-Alexandre Steinlen, La rentrée du soir (détail), vers 1885, huile sur toile, 65 x 50 cm

Le Musée de Montmartre dédie une exposition à Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923), une figure emblématique de Montmartre à la fin du XIXe siècle. Cette exposition, qui se tiendra du 13 octobre 2023 au 11 février 2024, marque le centenaire de sa disparition. Elle célèbre cet artiste polyvalent et insaisissable, qui était à la fois dessinateur, graveur, peintre et sculpteur, et qui ne se conformait à aucune école, si ce n’est celle de la liberté.

Un fil conducteur émerge de sa production extrêmement prolifique : son engagement.
L’artiste a constamment associé l’art et la politique, en tant que témoin critique de son époque. Steinlen a fait circuler ses motifs d’une technique à l’autre, passant de la presse illustrée à l’art du livre, de l’affiche aux tableaux. Les sujets principaux de l’artiste sont les êtres humains, mais aussi les chats, qui servent comme une sorte de double carnavalesque tout en conservant leur étrangeté animale irréductible. Il s’est également intéressé aux genres classiques de la peinture, en particulier le nu et le paysage. Méfiant envers toutes les tendances artistiques, Steinlen croyait en la mission sociale et politique de l’art, considérant celui-ci comme un moyen et une voix vers un monde meilleur.

L’exposition, organisée de manière chronothématique, retrace la carrière de Steinlen et offre un aperçu de la diversité de son œuvre à travers une sélection d’une centaine d’œuvres. Cela inclut une grande proportion de peintures à l’huile, moins connues que son travail graphique, qui est également largement représenté dans l’exposition, ainsi que des sculptures.

Structurée autour du thème de l’art social, l’exposition se divise en trois grands mouvements : Montmartre et le Chat Noir ; le peuple en tant que sujet et objectif de l’art ; enfin, entre peinture d’histoire et nus intimes, le rapport aux genres classiques de l’histoire de l’art, toujours au service d’une vision politique de l’art.

 

Théophile-Alexandre Steinlen, La rentrée du soir (détail), vers 1885, huile sur toile, 65 x 50 cm

Théophile-Alexandre Steinlen
La rentrée du soir (détail)
vers 1885
Huile sur toile, 65 x 50 cm
Association des amis du Petit Palais de Genève, © Studio Monique Bernaz