Newsletter n°3

Lundi 10 Juillet 2023

Chaque semaine découvrez les exposants de FAB PARIS 2023

Cette semaine, découvrez une peinture de Yayoi Kusama présentée par la Galerie von Vertes, une tête de lion achéménide en lapis-lazuli choisie par la Galerie Kevorkian et une aquarelle d’Auguste Rodin proposée par la Galerie de Bayser.

Galerie von Vertes

Fondée par Laszlo Vertes, la galerie éponyme a été conçue comme une plateforme d’exposition internationale spécialisée dans l’art des XXe et XXIe siècles.

Présente dans les foires internationales et disposant de bureaux à Zurich et Freienbach, la galerie constitue et gère des collections privées et publiques, organise des expositions et donne des conférences sur des sujets liés à l’art et au marché de l’art.

« Avec Vertes, j’ai essayé de créer un espace démocratique pour l’exploration et la compréhension de l’inépuisable diversité de l’art et de ses créateurs ».

Laszlo Vertes a ouvert sa première galerie à Munich en 1981 et s’est étendu à St. Moritz et Salzbourg avant d’ouvrir une galerie moderne et contemporaine à Zurich. La galerie participe chaque année à des foires d’art de premier plan telles que TEFAF Maastricht, Art Cologne, PAD London, Masterpiece et Art Miami. Vertes a également participé, en tant que prêteur, à d’importantes expositions telles que « The Steins Collect » au SFMOMA, au Centre Pompidou et au Metropolitan Museum of Art. Vertes a également soutenu « Matisse et les Fauves » à l’Albertina de Vienne, « Von Matisse zum Blauen Reiter » au Kunsthaus de Zurich et « Horizont Jawlensky » au Musée de Wiesbaden. Pendant vingt-cinq ans, Laszlo Vertes a accompagné l’homme d’affaires suisse Gérard J. Corboud dans la constitution d’une collection variée et de grande qualité d’œuvres impressionnistes, postimpressionnistes, fauvistes et expressionnistes allemandes.

Il en résulte l’une des plus importantes collections d’art impressionniste en Europe. En mars 2001, Gérard Corboud et son épouse ont donné plus de 170 tableaux de cette collection au Wallraf-Richartz Museum de Cologne à titre de prêt permanent. Parmi les autres collections entretenues par Vertes, citons la collection Würth en Allemagne, la collection Batliner à Vienne (en prêt permanent à l’Albertina), la National Gallery à Washington et le Van Gogh Museum à Amsterdam. Des œuvres exceptionnelles d’Albers, Calder, Chamberlain, Ernst, Francis, Jawlensky, Kusama, Lichtenstein, Picasso, Poliakoff, Richter, Soulages, Vasarely, Warhol et Wesselmann sont présentées tout au long de l’année dans nos expositions en ligne.

Yayoi Kusama, Hat (ATE), 2001

Yayoi Kusama
(1929 Matsumoto)
Chapeau (ATE)
2001
Acrylique sur toile
22 × 27,3 cm
Verso signé, daté et titré

Provenance
– Collection privée, Japon
– Mallet Japon, 25 janvier 2008, lot 92
– Opera Gallery, Genève
– Collection particulière, Genève

Expertise
– Certificat d’authenticité du Studio Yayoi Kusama du 7 décembre 2007

Galerie Kevorkian

La Galerie Kevorkian, spécialisée dans les arts de l’Orient Antique et de la Civilisation Islamique, a été fondée à Paris dans le quartier de l’Hôtel Drouot par Carnig Kevorkian à l’aube du 20e siècle, puis établie à son adresse actuelle de la Rive Gauche depuis 1923. Le flambeau a ensuite été repris par sa fille Annie en 1963 et par sa petite-fille Corinne à partir de 2006.

La passion communicative, le regard hautement sélectif et l’engagement inaltérable de ces trois générations d’antiquaires et experts dans la promotion de ces arts d’Orient, souvent relativement méconnus du grand public, ont contribué à en élargir le cercle des initiés et ont participé à la naissance ou l’enrichissement de certaines des plus remarquables collections privées et institutionnelles à travers le monde dans ces domaines. La Galerie Kevorkian est membre du SNA, de la CNE et de la IADAA.

Cette sculpture en forme de tête de lion rugissant, présente, en dépit de sa petite taille, la puissance d’une œuvre monumentale.

Le lapis-lazuli, matériau dans lequel est sculptée cette tête, était considéré dans l’Orient antique comme une pierre précieuse et servait à la fabrication d’œuvres somptuaires, au même titre que l’or, l’électrum ou l’argent.
Essentiellement exploité dans les hautes montagnes d’Afghanistan, le lapis apparait sous forme de perles dès le 6e millénaire avant Jésus-Christ en Mésopotamie, puis dans la Vallée de l’Indus à Mehrgarh (Pakistan) et en Iran à Tepe Hissar et se répand par des échanges commerciaux dans tout le monde oriental, notamment aux alentours du 3e millénaire avant Jésus-Christ chez les premières dynasties sumériennes et dans les tombes royales d’Ur, puis en Bactriane, Égypte, Syrie, Anatolie et dans le monde iranien.

Les ateliers, au service des palais ou des temples, produisent des objets de luxe, éléments de mobilier, d’architecture ou de parures, en ronde-bosse ou sous forme d’incrustations.
Le lapis, réservé aux élites, est un attribut des princes et des dieux ; doté d’un pouvoir surnaturel, il est un gage de puissance politique et religieuse et demeure dans l’art de l’Orient ancien un matériau précieux d’exception.

Tête de lion achéménide en lapis-lazuli
Lapis-lazuli
Hauteur : 4,2 cm ; Longueur : 5 cm
Iran, art achéménide, vers le 5e siècle av. J.-C.

Description :
Sculpture en ronde bosse en forme de tête de lion rugissant. La gueule du fauve, largement ouverte, soulignée d’un fin ourlet, laisse apparaître deux rangées de crocs alignés. Des bourrelets parallèles encadrent son mufle. Ses yeux protubérants sont en amande. Sa crinière forme une collerette circulaire incisée de stries, interrompue par deux oreilles rabattues en arrière sur le sommet de la tête.

Provenance :
Ancienne collection Georges Gorse (1915-2002), ambassadeur et ancien ministre Hôtel Drouot, Paris, 24 octobre 1989 : n°3
Collection privée française

Bibliographie :
M. Casanova, Le lapis-lazuli, la pierre précieuse de l’Orient ancien, Dialogues d’Histoire ancienne, 27/2, 2001 : pp.149-188
Sept mille ans d’art en Iran, catalogue d’exposition, Petit Palais, Paris, octobre 1961-janvier 1962 : pl. XVIII, cat. 286, pl. LXX, cat. 633, pl. LXVIII, cat. 696

Trésors de l’ancien Iran, catalogue d’exposition, Musée Rath, Genève, 8 juin – 25 septembre 1966 : planche n. 63, cat. 667, p. 119
J. Curtis & N. Tallis, Forgotten Empire. The world of Ancient Persia, The British Museum Press, 2005: n°95 et 96, pp. 102-103

R. Ghirshman, Perse : Proto-Iraniens, Mèdes, Achéménides, Gallimard, 1963 : n°318, pp. 262-263
S. Wilfried, 7000 Jahre persische Kunst, Meiterwerke aus dem Iranischen Nationalmuseum in Teheran, Wilfried, Skira, 2001: cat. n°120, pp. 207-208
The art of the Achaemenians, Parthians and Sasanians, Reza Abbasi Cultural and Arts Centre, 1977
P. Amandry, Orfèvrerie achéménide, Antike Kunst, 1. Jahrg., H. 1., 1958 : pp. 9-23

Tout comme le lapis-lazuli, le lion dans l’Orient ancien est à la fois symbole de puissance et de pouvoir et a, comme le bleu de la pierre, une valeur protectrice et apotropaïque.
Ainsi, dès l’époque d’Uruk au IVe millénaire av. J.C., il occupe – en parallèle avec le taureau – une place prééminente dans l’iconographie animalière des civilisations de cette région.

Dans l’art monumental, on le retrouve aussi bien chez les Hittites en Anatolie que chez les Assyriens et les Babyloniens en Mésopotamie, où il garde l’entrée et défile sur les murs des palais et des temples liés au culte de la déesse Ishtar. Il est également l’objet des chasses royales illustrées en bas-relief sur les murs des palais néo-assyriens.
Mais c’est dans l’Iran achéménide, où il devient le symbole splendide de la royauté iranienne, que sa représentation connaît son apogée, tant dans l’architecture dont il orne les chapiteaux des colonnes et les briques émaillées des murs de Persépolis que dans l’art mobilier, les armes d’apparat, la vaisselle en métaux précieux et les parures d’orfèvrerie. L’importance symbolique du lion perdurera d’ailleurs en Iran bien au-delà de l’antiquité, pendant toute la période islamique et jusqu’à l’époque moderne, au point de figurer sur le drapeau national jusqu’en 1979.

Le nombre d’œuvres qui nous soit parvenu de l’époque achéménide est limité.
Notre tête léonine, à l’expressivité d’un réalisme puissant, évoque la crainte et la force du pouvoir.
Réalisée dans un matériau rare et précieux, il est probable qu’elle ait été un élément décoratif de mobilier ou, mieux encore, l’extrémité d’un imposant et somptueux bracelet en or, comme il apparait sur un bracelet en or aux têtes de lion en lapis- lazuli du Cincinnati Art Museum, exposé au Petit Palais à Paris en 1961 et publié par Helen J. Kantor in « Gold work and Ornaments from Iran », Cincinnati Art Museum Bulletin, vol. 5, n°2, octobre 1957, p. 16-17.

Galerie de Bayser

Située au premier étage d’un hôtel particulier de la rue Sainte-Anne à Paris, la galerie de Bayser s’est imposée comme une référence en matière de dessins tant en France que sur le marché international.

La structure familiale, crée en 1936, et développée par les parents Bruno et Thérèse de Bayser, est maintenant dirigée par quatre frères, Augustin, Louis, Matthieu et Patrick. Membres fondateurs du Salon du dessin, ils participent depuis quatre ans maintenant au développement du salon Fine Arts Paris. (devenu FAB Paris)

En exposant un mélange de dessins, de peintures et de sculptures, ils essayent de créer sur leur stand une ambiance intimiste qui permet au visiteur de se sentir chez lui.

Auguste RODIN, Femme nue assise se coiffant, Aquarelle gouachée, crayon noir

Auguste Rodin
(1840 -1917)
Femme nue assise se coiffant
Aquarelle gouachée, crayon noir
32,4×24,8 cm
Signée en bas à gauche « Aug.Rodin » et numéroté « 52 » en haut à gauche

Provenance
Galerie d’Art Contemporain, Paris, acheté en 1928 par Edwin R. Lavin.
Vente Christie’s New York 17 mai 1977, lot 104
Collection Ortolani

Exposition
– Bruxelles, Maison d’art, 1899
– Rotterdam, Rotterdamsche Kunst-Kring; Amsterdam, Cercle d’Art « Arti et Amicitae » et La Haye, – Haagsche Kunst-Kring, Auguste Rodin, mai-novembre 1899

Un dessin à la plume et encre brune montrant une jeune femme nue se peignant dans la même position assise que dans notre aquarelle est conservé au musée Rodin (Inv. D.1228).

Christina Buley-Uribe a confirmé l’authenticité de l’œuvre.

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