LUCAS RATTON

Installée depuis 2012 en plein cœur du quartier de Saint Germain des Près, la Galerie Lucas Ratton défend l’Art Tribal.

Pour Lucas Ratton, la passion de l’Art Africain lui a été transmis de son héritage familial.
Son grand-père Maurice et son grand-oncle Charles Ratton étaient tous deux proches des artistes d’avant-garde des années 1920, du surréaliste André Breton au grand poète et théoricien de l’art Guillaume Apollinaire, mais aussi au génial inventeur du cubisme Pablo Picasso et de Maurice de Vlaminck ou André Derain. Pionniers du marché de l’art africain, ils ont présenté des objets historiques de choix dans leurs galeries, un niveau de demande perpétué dans sa galerie par le père de Lucas, Philippe, et transmis à Lucas. La galerie présente des objets d’Afrique subsaharienne ainsi que des œuvres d’Océanie et de Colombie Britannique.

Aujourd’hui, Lucas s’est fait un nom dans le cercle restreint des experts en art tribal, en partie grâce à ses participations à des foires internationales. Il s’agit également pour Lucas de perpétuer la tradition familiale de confrontation et de dialogues entre arts extra-européens et arts modernes et contemporains et de collaboration avec des artistes ou des musées pour défendre et présenter l’art africain en tant que partie intégrante du patrimoine mondial de l’histoire de l’art.

En septembre 2020, la Galerie Lucas Ratton localisée au 33 rue de Seine depuis une décennie déménage pour un plus grand espace au 11 de la rue Bonaparte !

Cette figure de reliquaire Kota est la représentation symbolique d’un ancêtre.

Les Kota attachèrent une grande importance quant à la représentation des ancêtres et ces effigies, appelées Mbulu ngulu en langue vernaculaire, furent considérées comme « âme de bois ». La figure surmontait initialement un sac contenant les reliquaires des ancêtres importants.

Cette sculpture présente un visage ovale avec un front bombé. Il est décoré de plaques de laiton et de cuivre. Les motifs représentés sur le cou pourraient représenter des scarifications rituelles. La coiffure se développe en croissant de lune au-dessus de la tête et se développe en deux ailerons latéraux symétriques.

Cette effigie est représentative de l’abstraction générale observable dans les reliquaires Obamba qui furent de tous temps les plus convoités des collectionneurs.

Les Kota produisirent un art iconique de la statuaire africaine et, en particulier, inspira les artistes importants de l’avant-garde des années 1920.