DE JONCKHEERE
Suisse
7 rue de l’Hôtel de Ville, 1204 Genève
Tél.: +41 22 310 80 80
geneve@dejonckheere-gallery.com
www.dejonckheere-gallery.com
C’est en 1976 qu’est fondée De Jonckheere à Bruxelles, galerie spécialisée dans l’étude et la vente de tableaux flamands du XVe au XVIIe siècle. En 1983, elle s’installe à Paris.
Ses différentes collections sont présentées aux plus exigeants des amateurs et notamment lors de participations aux principales foires d’art ancien telles que la Biennale des Antiquaires de Paris depuis 1978, la BRAFA, la TEFAF de Maastricht, Masterpiece et Frieze Masters.
En avril 2011, la galerie De Jonckheere ouvre un nouvel espace au cœur du quartier historique de Genève au 7 rue de l’hôtel de ville et en fait désormais le centre de son activité. Dorénavant et depuis l’édition 2012 de la Biennale Paris, une mise en scène d’œuvres à la fois anciennes et modernes marque les deux facettes de son activité. Elle est dirigée par Georges et François De Jonckheere.
Pieter BRUEGHEL LE JEUNE
(1564 – 1638)
Paysage hivernal à la trappe aux oiseaux
Panneau
38 x 55,2 cm
Provenance
Galerie Neumans, Paris, 1927 ;
Collection Lebel, Paris, 1935 ;
Collection privée, France.
Littérature
- ERTZ, Klaus, Pieter Brueghel der Jüngere. Die Gemälde mit Kritischem Oeuvrecatalog, Luca Verlag, Lingen, 1988/2000, Vol. II, p. 624, n° 761.
- MARLIER, Georges, Pierre Brueghel le Jeune, Robert Finck, Bruxelles, 1969, p. 245, n°37.
Véritable icône de l’art paysager flamand, ce magnifique paysage d’hiver est manifestement l’une des œuvres les plus connues de Pieter Bruegel l’Ancien. Le prototype, conservé aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, est incontestablement à l’origine d’une production d’une modernité révolutionnaire ayant jeté les bases du développement d’un genre (fig.1). Les plus grands amateurs, tel l’archiduc Léopold-Guillaume, se délectaient devant cette image novatrice et charmante, témoin de la maestria de Pieter Bruegel.
Cette version de la trappe traduit, comme toutes ses sœurs, la fortune artistique de cette composition dont le succès s’explique certainement par le fait que le peintre représente un paysage mais aussi l’atmosphère sourde de l’hiver. On ne peut affirmer que Pieter Brueghel le Jeune a eu accès à l’original de son père mais il est certain qu’il a vu et qu’il s’est inspiré de ses dessins.
Son coloris se distingue de celui de son père, alors que la composition de l’ensemble demeure, à l’exception de petits détails, similaire. Comme à son habitude Brueghel le Jeune avive les tonalités tout en conservant une unité de tons. Son camaïeu d’ocres, d’ivoires et de blancs est nuancé de quelques touches de rouge et de bleu. Plus encore, il parvient à représenter aussi bien la neige épaisse, lumineuse et opaque que les tons sombres sans que ceux-ci ne dérangent l’impression d’ensemble.