DAVID LÉVY

Spécialisée dans l’art moderne et d’après-guerre, David Lévy Associés est une galerie d’art basée à Paris et à Bruxelles. Forte d’une expérience de 30 ans consacrée aux avant-gardes européennes du XXe siècle, du symbolisme et du surréalisme à l’abstraction d’après-guerre, la galerie a contribué à des acquisitions de musées majeures et participe régulièrement à des expositions publiques grâce à des prêts d’œuvres provenant de collections privées.

Internationalement réputée pour la qualité des œuvres qu’elle présente et ses choix curatoriaux, la galerie a été sélectionnée pour participer à de nombreux salons majeurs du marché de l’art : le Salon du dessin, Paris; BRAFA,Bruxelles; Frieze Masters, Londres; Fine Arts La Biennale, Paris; The Salon Art+Design, New-York et TEFAF, Maastricht.

La galerie est heureuse de participer pour la première fois à FAB PARIS avec une expositions consacrée à deux figures marquantes de la scène parisienne d’après-guerre, Maurice Estève et Baltasar Lobo.

Estève construit la composition de ses tableaux au gré de son inspiration et au long d’une lente évolution créatrice qui peut prendre plusieurs années : « Processus où la spontanéité et la réflexion se relayent, où les séances de travail, relativement courtes, alternent avec de longues périodes de méditation ou d’oubli et qui vise à préparer ce qu’Estève appelle joliment ‘’le lit de la peinture’’ » (Catalogue raisonné, p. 25). Il parle de conversation entretenue avec une œuvre.

Avec Montavent, l’artiste orchestre un nouveau dialogue entre formes et couleurs, subtil équilibre qui se perçoit tant dans les stratifications colorées à la surface de l’œuvre que dans les courbes baignées d’une lumière diaphane.

Estève aime la dissonance. Il sait allier la plus grande maîtrise à la spontanéité, opposer la fluidité des courbes à la fermeté des droites, et ces confrontations formelles trouvent leur résolution dans l’alchimie du style, dont Montavent est un parfait exemple : « En vérité une toile est pour moi une somme de reprises incessantes qui dure jusqu’à ce que je me trouve devant un organisme que je sens vivant. Seule ma sensibilité peut me dire si j’ai atteint ou non cette reconnaissance. »
Maurice Esteve