La souscription Pierre Subleyras
Mercredi 6 septembre 2023

Les Editions Arthéna préparent la publication d’une monographie consacrée au peintre Pierre Subleyras (1699-1749), par Nicolas Lesur, Historien de l’art.
Cet ouvrage paraîtra le 15 novembre 2023 et une souscription est ouverte jusqu’au 11 novembre 2023.
Il s’agit d’un livre très attendu depuis la mémorable exposition de 1987 au musée du Luxembourg qui avait révélé au public l’oeuvre du plus grand peintre de Rome au XVIIIe siècle.
La souscription Pierre Subleyras
Pierre Subleyras (1699-1749)
Par Nicolas Lesur, Historien de l’art
Préface par Pierre Rosenberg de l’Académie française, Président-Directeur honoraire du musée du Louvre
560 pages, 889 illustrations
ISBN : 978-2-903239-72-5
Parution : 15 novembre 2023
Prix de souscription : 109 €
Offre valable jusqu’au 11 novembre 2023, réservée aux particuliers et aux institutions
Prix de vente public après cette date : 139 €
À propos de l’auteur
Nicolas Lesur est diplômé d’HEC et de l’Université de Paris-IV Sorbonne en histoire et en histoire de l’art.
Il a écrit la première monographie consacrée à Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-1789).
Ses recherches se concentrent sur les peintres d’Histoire et les institutions académiques françaises du XVIIIe siècle.
À propos de Pierre Subleyras
(1699 – 1749)
Portraitiste admirable, composant comme nul autre pour exprimer le sentiment religieux, subtil dessinateur et coloriste raffiné, Pierre Subleyras fut le plus grand peintre de Rome au XVIIIe siècle.
Languedocien formé dans l’atelier paternel d’Uzès, puis à Toulouse par Antoine Rivalz, il gagna Paris en 1726 où il remporta dès l’année suivante le Grand Prix de l’Académie royale de peinture et de sculpture.
Ce succès lui valut d’être envoyé comme pensionnaire à l’Académie de France à Rome où, pendant sept ans, il compléta sa culture visuelle en compagnie des principaux représentants de la bouillonnante génération de 1700. Protégé par la princesse Pamphili et par l’ambassadeur de France, le duc de Saint-Aignan, il élabora un langage reconnaissable entre tous.
Au sortir du palais Mancini, il épousa la plus célèbre miniaturiste de son temps, Maria Felice Tibaldi, et s’installa à Rome où il « entra dans l’arène avec une manière toute nouvelle ». L’exposition de l’immense Repas chez Simon, peint pour les Chanoines réguliers du Latran en 1737, lui obtint ainsi la reconnaissance de tout Rome.
Trois ans plus tard, il s’imposa encore face à ses confrères romains pour peindre le portrait du nouveau pape Benoît XIV. Le souverain pontife lui confia la prestigieuse commande d’un retable pour Saint-Pierre, La Messe de saint Basile. Son succès lui valut d’être aussitôt transcrite en mosaïque.
Sa carrière brillante, couronnée par les succès, fut interrompue par la maladie au faîte d’une gloire qui promettait de s’étendre.
Son art calme et solennel est servi par des rouges d’ocre, des bleus ardoise et des jaunes ambrés, par des blancs profonds et des noirs lumineux qui n’appartiennent qu’à lui.
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