GALERIE DE LA PRÉSIDENCE

Située face au Palais de l’Elysée, la Galerie de la Présidence, créée en 1971 par Françoise Chibret-Plaussu, est désormais dirigée par sa fille Florence.

Nous proposons une sélection de maîtres de la fin du XIXème et du XXème siècle tels que Boudin, Buffet, Cross, Derain, Fautrier, Dufy, Giacometti, Gromaire, Hélion, Maillol, Marquet, Matisse, Poliakoff, Signac, Vieira da Silva, Vlaminck, Vuillard…

Nous avons organisé des expositions consacrées à Marquet, Vlaminck, Signac, Cross, Hélion, Maillol ou encore Marcel Gromaire (réalisation du Catalogue Raisonné des huiles).

La galerie collabore régulièrement avec les musées : notamment en 2016 à la rétrospective Boudin au Musée André Malraux du Havre et en 2018 à l’exposition Marquet au Musée d’Art Moderne Paris.

Provenance

• Collection Nicholas Guppy, Londres (cadeau de l’artiste en 1976)
• Collection privée, Istanbul
• Collection privée, Paris

Exposition

« Calder », Kettle’s Yard, Cambridge, juillet – août 1980, n°41

Cette œuvre est enregistrée dans les archives de la Fondation Calder sous le n° A09277.

Ce dessin a appartenu à Nicholas Guppy. Botaniste et ethnologue, grand ami de Calder.

Il s’intéressait aussi à l’art, à tel point qu’il ouvrit une galerie à Londres. Il partage avec Calder une grande sensibilité aux éléments, en particulier au milieu aquatique. Notre tableau rappelle les fonds sous-marins : des algues doucement agitées se laissent bercer par les courants.

On lui doit également des écrits sur les œuvres de Calder dans le n°156 de la revue « Derrière le miroir » éditée par Maeght à l’occasion de son exposition « Calder » en février 1966.

En visitant l’atelier de Mondrian en 1930, Calder est impressionné par ses rectangles de couleur. Deux ans plus tard, 30 sculptures baptisées « Mobiles » par Marcel Duchamp, lui vaudront une gloire immense.

Il invente un vocabulaire de formes en faisant des gouaches dans la même conception que ses sculptures. Son travail est plein d’humour, de force poétique, de joie de vivre. Dans ses gouaches, il atteint toute la modernité qu’il avait eu dans ses « Mobiles » : le mouvement, la liberté, la fraîcheur, la jeunesse. L’harmonie des formes apporte une clarté graphique et chromatique nouvelle.

Ce langage nouveau, plus immédiat et plus direct, est une rupture avec la tradition européenne et la marque de la modernité américaine.